06 août, 2014

2 récits d'Ogawa


On sent que la couverture veut nous faire croire à une nouvelle érotique japonaise. Ca n'a rien à voir, mais bien tenté quand même "Babel".



Une sorte de surréalisme quotidien vient hanter ces pages. Le genre en est (à ma connaissance) unique.
 Pas d'êtres improbables ou de mystères tapis, mais un métier qui fait sens, bien que jamais il n'existera. Un besoin irrationnel traité physiquement par des moyens rationnels et triviaux.


Cette façon de raconter l'histoire rend tout intriguant et l'on lit par seule vertu de la curiosité et de l'attente d'une compréhension de ce qui se passe réellement dans ce roman. C'est un peu comme si un Kafka parfaitement sensé et posé et sans outrance nous racontait une de ses histoires. A lire vraiment, tant le genre en est, à mon sens, complétement novateur.


'Actes sud' aurait du mettre une jeune femme demi-nu devant une piscine pour faire comme "Babel"

Qu'est ce qui se passes dans cette nouvelle je l'ignore. Comment la description d'un réfectoire et de la jeunesse -un tout petit peu- difficile d'un personnage; Comment peut-on lire cela avec plaisir? Qui est ce personnage et son enfant ? pourquoi sont-il vraiment passionnés par les réfectoires? 


Je ne peux comprendre cette nouvelle qu'en l'envisageant sous la forme d'une allégorie. Mais elle se tient suffisamment toute seule pour ne pas en chercher le sens.
J'ai déjà oublié la nouvelle sur la piscine.