15 avril, 2014

Murakami: Les Amants du Spoutnik



Si le livre n'a aucun sens, la couverture est idoine







Si le début de ce livre est très bon, avec ses personnages uniques aux dialogues assez savoureux et instructifs. Avec leurs comportement attachants et extrêmes on ne peut que s'intéresser au destin du narrateur, de Sumire et de Miu, et à l'amour impossible qui les lient entres eux.


Mais la deuxième partie (à partir de la disparition du personnage central de Sumire) devient grotesque. Que ce soit le voyage en Grece qui accumule les descriptions carte postale, et la couleur locale à deux balle. Les textes attribués à Sumire qui rendent ce personnage jusqu'à présent attachant, complètement niais et au comportement adolescent. Et surtout, l'apparition du fantastique dans le récit de Miu qui tombe de nulle part, ne contient ni un style envoûtant, ni un contenu mystérieux. A partir de là la lecture devient insupportable.


Ce qui portait la première partie: l'amour impossible entre Miu et Sumire et celui entre le narrateur et Sumire et leur relation amicale forte, le mystère de Miu, tout cela disparaît avec une explication fantastique de merde, et on a du remplissage sur les interrogations du narrateur sur ce fantastique qu'il a entr'aperçu, et des personnages secondaires aux aventures chiantes (que l'on m'explique l'intérêt de ce chapitre super long sur la kleptomanie du fils de la maîtresse du narrateur!!)
Bref, le livre aurait continué sur la première partie, sans même créer d'explication (surtout pour le truc foireux qu'on a) je l'aurais lu pendant des heures. La fin m'a complètement dégoûté de cet auteur.


A noté la présence obsédante des "Toyota" des uns des autres. Quel est l'intérêt de savoir qu'untel roule en Toyota, surtout quand tout le monde semble rouler en toyota! Y'a eu un contrat avec ce constructeur automobile pour ce livre? Le personnage est aussi un gros buveur de Perier.. ou d'une autre eau avec des bulles. Je soupçonne que le "product placement", après le cinéma, se dirige vers les livres.

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