Si le livre n'a aucun sens, la couverture est idoine |
Si le début de ce
livre est très bon, avec ses personnages uniques aux dialogues assez
savoureux et instructifs. Avec leurs comportement attachants et
extrêmes on ne peut que s'intéresser au destin du narrateur, de
Sumire et de Miu, et à l'amour impossible qui les lient entres eux.
Mais la deuxième
partie (à partir de la disparition du personnage central de Sumire)
devient grotesque. Que ce soit le voyage en Grece qui accumule les
descriptions carte postale, et la couleur locale à deux balle. Les
textes attribués à Sumire qui rendent ce personnage jusqu'à
présent attachant, complètement niais et au comportement
adolescent. Et surtout, l'apparition du fantastique dans le récit de
Miu qui tombe de nulle part, ne contient ni un style envoûtant, ni un
contenu mystérieux. A partir de là la lecture devient
insupportable.
Ce qui portait la
première partie: l'amour impossible entre Miu et Sumire et celui
entre le narrateur et Sumire et leur relation amicale forte, le
mystère de Miu, tout cela disparaît avec une explication fantastique
de merde, et on a du remplissage sur les interrogations du narrateur
sur ce fantastique qu'il a entr'aperçu, et des personnages
secondaires aux aventures chiantes (que l'on m'explique l'intérêt
de ce chapitre super long sur la kleptomanie du fils de la maîtresse
du narrateur!!)
Bref, le livre
aurait continué sur la première partie, sans même créer
d'explication (surtout pour le truc foireux qu'on a) je l'aurais lu
pendant des heures. La fin m'a complètement dégoûté de cet auteur.
A noté la présence
obsédante des "Toyota" des uns des autres. Quel est
l'intérêt de savoir qu'untel roule en Toyota, surtout quand tout le
monde semble rouler en toyota! Y'a eu un contrat avec ce constructeur
automobile pour ce livre? Le personnage est aussi un gros buveur de Perier.. ou d'une autre eau avec des bulles. Je soupçonne que le "product placement", après le cinéma, se dirige vers les livres.
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