Brian McDonal, est consultant chez Pixar. J'imagine que là, il explique qu'il faut 3 parties dans une histoire. |
J'ai résumé
l'autre fois le propos d'Invisible Ink.
En en finissant la lecture, j'étais relativement impressionné par
l'analyse.
Puis j'ai dû
rééditer mes livres policiers après en avoir corrigé l'orthographe. Ce sont des
livres écrit de 2013 à 2016. Bien avant que je lise invisible Ink Pourtant,
chacun possède, sans aucune volontiers particulière de ma part, une Encre
Invisible.
Tout est Thème
Dans Carnage Propre, le propos est simple: l'héroïne
résout un simple adultère qui se retrouve en fait lié à un crime.
Pourtant sans
aucune construction l'encre invisible sous-jacente signale comment la musique
adoucit les mœurs. Dès le début il y a une scène qui introduit le mari adultère
comme un chanteur "sauvage" d'opéra. Il est admiré. Sa maitresse
adore la musique des années 80. Puis l'héroïne a la sonnerie de son portable
déréglé sur un chant disco. Puis un ministre parle d'une façon unique: certain
mots sont ACCENTUéS.
Pour
résoudre l'adultère L'héroïne doit chanter lors d'un procès.
Tout cela
est plus ou moins lié à l'enquête mais ce n'a jamais été mon propos d'en faire
un point si récurrent.
Ca n'aurait pu
être qu'un cas isolé. Mais les deux autres histoires de la série possèdent
aussi leurs thèmes. Brian McDonald, peut l'appeler Invisible Ink tant qu'il
veut, ça reste un thème. Et je crois qu'on en introduit forcément quand on
écrit. Même si on écrit un polar rigolo avec un peu de cul à la San
Antonio.
Dans Assassin Artistique et dans Berger branché, le thème fut plus conscient
de ma part.
Dans l'un
l'Art comme modèle à ne pas suivre. Dans l'autre, la technologie comme un
danger qu'il faut contrôler.
Je crois que
Brian a raison. Chaque livre suit certains thèmes secondaires qui ne sont pas
évident dans la trame centrale du récit. Il a tort dans le sens ou ce n'est pas
une construction consciente.
Ecrire avec l'Encre Invisible.
Par
contre une fois que l'on sait consciemment le thème du livre. Par exemple je savais
consciemment que Berger Branché serait orienté vers le problème de la technologie.
Je tenais à placer certaines scènes (pas forcément central à l'histoire) comme
celle de la caméra de surveillance (qui inculpe l'héroïne sans changer grand-chose
au sujet de l'enquête principale)
De même le
prochain tome "Charmante carcasse" (sortie prévue fin Mai) traite de
la vanité. Mais si à l'origine ce "thème" devait juste apparaitre inconsciemment
hors des 2 ou 3 scènes ou je comptais le placer; Désormais je l'utilise avec
plus de libéralité.
Concrètement,
si au moment d'écrire, j'ignore ce qu'il va se passer, ou plutôt comment se
comporte un personnage, j'ai un modèle par défaut à suivre: Comment sa vanité
lui cause du tort.
C'est le
principe des "Clones" expliqués dans Invisible Ink. Les personnages
secondaires (clones) illustrent ce qui arrivera à l'héros s’il ne surmonte pas
le thème.
Du coup si
l'Encre Invisible est toujours présent, même dans les œuvres qui n'avaient
aucune intention consciente de l'utiliser. Une fois que l'on possède cet outil,
c'est bien plus facile de créer du contenu.
Pour les
moments où on est devant sa page sans savoir ce qui peut arriver ensuite, il
suffit d'imaginer quelque chose en lien au thème (pour moi, en ce moment,
comment la vanité ruine nos vie)
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