07 décembre, 2013

Kirino: Disparitions


Les japonais ont-ils la même difficulté que nous avons à distinguer leur nom de leur prénom?


Présenté comme un policier ça n'en est pas un, même si le thème central (qui arrive pourtant seulement au bout de 100 pages) est la disparition d'une enfant.
On a comme dans l'autre roman (mal traduit et commenté sur ce blog) de Kirino, une histoire raconté par plusieurs personnages, sauf qu'ici c'est 10 fois trop long. Dur d'accrocher quand l'intrigue met autant de temps à se mettre en place, et que les personnages sont banals.
Les longueurs s'enchaînent et on a droit à tout les détails les plus triviaux sur les personnages, notamment ce qu'ils ont mangé à midi, de la soupe de muso ou des sandwichs, ou je ne sais quel plat japonais ou coréen. Si ça se justifie pour un des personnage atteint d'un cancer de l'estomac et ayant du mal a s'alimenter, pour les autres s'est horriblement chiant, gratuit et inutile.
On a aussi droit au fameux "rêve de Sue-Ellen", ou il se passe des choses importantes, qui ne sont que des rêves et ce en 3 ou 4 occasions! Ça fait beaucoup.
Pourtant c'est peut être les meilleures morceaux, parce que c'est rêves sont chacun une explication de la disparition de la fille vu par le coupable. Et si ça aurait pu être sympa dans un roman policier ou tout est justifié, ici il y a juste une vague tentative de justifier ce crime (rêvé) par la personnalité  du rêveur , et ce sans que cette personnalité conduisant au meurtre, ne soit annoncé dans les passages précédents. Bref, ça tombe comme un cheveux sur la soupe.
A lire uniquement si on est fan de la petite maison dans la prairie, et que ce qu'on aime dans un récit c'est un réalisme trivial qui emprunte le maximum au quotidien le plus emmerdant.

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