13 mars, 2016

Une methode d'edition



Je signalé l'autre fois le chalenge que s'est donne C.Fox d'écrire, éditer un roman de 70k en 21 jours.

Si j'emet des doutes sur son modèle marketing. Notamment l'idée que le succes viendra s'il reprend les éléments d'un jeu vidéo dans  son prochain roman ("Destroyer" écrit et édité en 21 jours donc). Cela peut fonctionner si le roman est visiblement orienté vers une certaine satire, ca ne semble pas être le cas.

Par contre Fox, est dans sa semaine d’édition du premier jet. Et les conseils qu'ils donnent sont solides.





Pour chaque chapitre il se pose ces questions, et édite le chapitre pour y répondre:

  • Quel est l'idée, l’émotion principale que le chapitre doit transmettre au lecteur
  • Est-ce que la tension est palpable
  • Quel informations sur l'intrigue obtient le lecteur à la fin.

A noter aussi qu'il édite selon le même principe qu'il écrit: Il se lance une minuterie et travaille non stop lors de cet intervalle. C'est la méthode pomodoro pour laquelle j'ai crée un minuteur.

En ce sens mon prochain projet et de faire un programme (comme le minuteur) qui possède les même caractéristique que ce site web: http://www.themostdangerouswritingapp.com/
On se donne un temps, si l'on arrête d'écrire pendant 5 sec, tout disparait. J'adore l'idée : "Mieux avoir écrit et tout perdu, que de ne jamais avoir écrit"

Pour éditer, bien sur il n'est pas nécessaire de détruire les mots.







Le dernier point de Fox après ces 3 questions que l'édition devra résoudre est de savoir sous quel point de vue écrire le chapitre. Sa réponse  (donnée par son coach d'écriture) :

  • Choisir le personnage qui a le plus à perdre dans le chapitre.
Cela semble un bon conseil pour augmenter la tension.

J'ai encore du mal sur la notion de point de vue. Mon premier thriller N-ombres (sous pseudonyme) est sous le point de vue du protagoniste. Le point de vue est souligné quand le héros compare les humains à des études (fictives) sur les singes. C'est sa vision par défaut chaque fois qu'il est dans le doute.
C'est surtout un outil lors de l'écriture pour avoir toujours un sujet. Si l'on ne sait pas trop ou aller, on a le protagoniste qui doit agir, penser, selon ses caractéristiques propres. Ce qui permet souvent de découvrir de nouvelle façon d'avancer (en général parce que le protagoniste aura une façon bien à lui d'agir)
Et si ca n'avance pas l'intrigue, ca étoffe le personnage.

Mes livres plus récent tendent à passer d'un point de vue à l'autre au cours d'un même chapitre. J'imagine que cela rend parfois l'histoire plus confise que nécessaire, mais j'aime bien le processus qui me semble rendre les scènes plus vivantes.

Et si les 3 premiers points sont de bonnes pistes à suivre, j'aurais encore du mal à me focaliser sur un point de vue par chapitre.. Mais vu que tout le monde le fait (l'auteur de game of Throne) , ca doit être la voie à suivre.



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