Affichage des articles dont le libellé est russe. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est russe. Afficher tous les articles

05 juin, 2014

Dostoïevsky: Les carnets du Sous-sol


J'ignore si l'image est censé être celle de l'auteur. Par contre c'est probablement une incertitude voulue


La postface -dont je ne peux m'empêcher de citer une phrase, pour révéler le degré de snobinisme auquel on a affaire : "...Il a en lui la trace radioactive d'une peau qu'on décolle à vif sans connaître le bien que l'on fait à la blessure ..." (Que ça ne veuille rien dire passe encore; Mais je cherche ce que la 'radioactivité' à avoir dans tout cela) -

Cette horrible postface, qui se regarde avec la satisfaction d'être au moins aussi importante que Dostoïevski, prétend que le livre ne parle pas de Dosto l'homme, mais d'un homme complètement fictif qui raconte sa haine du genre humain.



29 mai, 2013

Boulgakov: Récits d'un jeune médecin


L'étrange pluriel à "récit" tient au fait que les anecdotes ne sont pas forcément lié entres elles. Mais les personnages récurrent suffisent à nier cet inutile pluriel


Si on est un peu sensible à l'évocation du sang et des plaies béantes certains passages seront difficilement supportable. Mais le reste récit est sympathique , il a le bon gout de ne pas trop sombrer dans la description de l'horreur. Mais quand il le fait, on défaille.

Le narrateur ne peut s'empêcher parfois de se lancer des fleurs. Il rend bien compte du désarroi d'un jeune homme qui aurait une véritable vocation à sauver des vies, et qui est dans l'endroit le pire pour le faire, avec un manque de connaissance handicapant. La fac  de l'époque ne préparait pas plus que l'actuel à la réalité du terrain.

 Témoignage raconté avec précision et simplicité sans pathos inutile.

17 mai, 2013

Pouchkine: La dame de pique


Les auteurs russes sont usuellement très long, pas la


Des deux nouvelles qui composent ce recueil; la première éponyme étant trois fois plus courte que la seconde c'est la première la seule valable.
 La dame de pique est une nouvelle à la Poe, avec du mystère, de l'horreur quotidienne, une chute dramatique, et quelques longueurs. Heureusement la peinture de caractères est bien plus réaliste, et drôle que ce dont ne fut jamais capable Poe.

La seconde nouvelle est un récit d'aventure classique, qui, s'il commence à merveille, tombe dans le récit d'aventure nian-nian plein de péripéties lourdingues, de coup de feu et de jeunes filles amoureuses de brigands. Heureusement la fin dramatique rachète un peu la soupe de bons sentiments qu'on nous à fait avaler.


13 mai, 2013

Troyat: Raspoutine



On retrouve le "de l'Académie Française", c'est le "vu à la télé" des livres


Il eut été difficile de faire un mauvais livre avec la vie passionnante de Raspoutine. Troyat a fait un bon livre, bien documenté sans nous noyer de références.
 Toutefois, l'absence d'avis du biographe, les "miracles" racontés tels quels avec très peu de contre argument (quand il y en a), les quelques citations de Raspoutine , le font indubitablement passer pour un être attachant et plein de bonne volonté (ce qu'il était peut être, mais j'ai quand même de gros doutes)

On ignorera le dernier chapitre (qui raconte la révolution russe après la mort de Raspoutine) et qui veut rapprocher la personnalité de Lenine et de Raspoutine, comme si l'un avait besoin de l'autre pour prendre une dimension humaine, une profondeur psychologique, plus importante.
 C'est juste une "astuce" de biographe voulant montrer son talent d'analyse, c'est nulle et inutile.

28 janvier, 2013

Bouïda: Le train zéro


Titre original : "Don Domino", La traduction est meilleure


Jusqu'à quel point un livre peut ne parler de rien et rester lisible. Et surtout pourquoi les livres qui ne parlent de rien sont considéré par la critique comme tellement profond?