Il manque un fauteuil pour évoquer Psychose |
Il y a deux choses qui m'insupporte chez Mauriac :
1_ la Landes... Au
bout du 3eme livres on en a un peu marre.
2_ La bassesses des
personnages.
Leurs mesquineries deviennent au bout d'un moment (grace au
talent de l'auteur) insoutenables. Parce que mine de rien, on connait toujours
quelqu'un qui présente certains petit travers ressemblant à ceux de ses
personnages, ou pire, on reconnait avoir certains de leurs défauts. Et à force
de voir ces personnages qui sont mesquins , petits à l'extreme une forme de
dégout d'eux, et même de soi apparait.
Je déconseillerai définitivement à un dépressif ou a
quelqu'un un peu misanthrope de jamais lire Mauriac, c'est à vous faire perdre
foi en l'âme humaine.
A ce titre, le personnage de Genitrix est le pire. Dans les
traits de cette mère ultra possessive et de son fils forcement on peut
reconnaitre certains aspect de nos propres parents, ou de notre relation à nos
enfants. Et même si le trait est forcé, tout reste parfaitement proche de
n'importe quel relation parentale pour être gênant.
Certes Mauriac est très fort dans sa peinture de caractère,
mais putain, il pourrait pas décrire une fois un personnage qui n'est pas
exclusivement motivé par la possession: de la terre, de la famille, de ses
enfants, de l'argent... Car dans tout ses livres, c'est toujours la propriété,
l'accaparement qui motive ses personnages. Et même si c'est pas aussi grotesque
et exagéré que Balzac, au bout d'un moment ca fout le cafard.
L'argument manqué du livre et sans doute la lutte entre la
femme du fils (qui meurt au premier chapitre) et la mere. Mauriac aurait dut
plus insister sur cette lutte des deux femmes pour la "possession" du
fils. Ca aurait un peu moins noirci la mère ou du moins lui aurait donné un
contrepoids, qui n'est ici que donné par la rébellion du fils, et qui reste une
rébellion assez sourde. et passive.
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