Ne me dites pas? Ah si "de l'académie Française"... Il y a quelque'un qui n'en est pas de cette académie? |
Malgré la préface, la
postface, et les notes qui encombrent mon édition, ce livre n'a rien à voir
avec la religion. Même si Mauriac prétend le contraire. Et je n'aurais
absolument pas remarqué la moindre intention religieuse de l'auteur si ces ajouts
au roman n'avaient pas autant insisté dessus.
C'est avant tout
l'histoire d'un homme avare, au milieu d'une famille intéressée.
Le récit et la peinture des caractère en est
passionnant; Quoique que le fait que ce soit à la première personne finit par
provoquer un certains dégout devant tant de petitesse accumulée, ou l'on se
sent impliqué malgré soi.
La postface, enchaine
les débats pour savoir si la conversion chrétienne du narrateur n'est pas trop
rapide. Ce qui est plus gênant c'est la rapidité et l'absence de raison à
l'abandon de sa fortune par l'avaricieux. On peut imaginer que la rapidité avec
laquelle l'avare accepte de céder sa fortune est un outil de Mauriac pour
justifier la rapidité de la conversion religieuse du personnage plus tard dans le
roman.
C'est le seul moment ou la volonté de Mauriac
de faire un roman sur la rédemption entache le récit. Le reste du temps les
allusion religieuse, légères, servent parfaitement à accentuer la moralité des
uns et des autres personnages.
Je suis resté
longtemps à l'écart de Mauriac sur sa réputation d'auteur chrétien. Bien mal
m'en a fait.
Cet auteur est avant tout un bon auteur, et
s'il fait des efforts pour parler de religion dans ses livres, ce sont de bons
roman malgré cela, et il faut tout le besoin de mettre des étiquettes (et les
déclarations inutilement prosélyte de l'auteur) pour reléguer Mauriac au
domaine chrétien qui transparait à peine de ses livres sous des personnages
riches de contradictions, de violence, et de bassesse grandiose.
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