04 juin, 2013

Mauriac: Le noeud de vipères


Ne me dites pas? Ah si "de l'académie Française"... Il y a quelque'un qui n'en est pas de cette académie?



Malgré la préface, la postface, et les notes qui encombrent mon édition, ce livre n'a rien à voir avec la religion. Même si Mauriac prétend le contraire. Et je n'aurais absolument pas remarqué la moindre intention religieuse de l'auteur si ces ajouts au roman n'avaient pas autant insisté dessus.




C'est avant tout l'histoire d'un homme avare, au milieu d'une famille intéressée.
 Le récit et la peinture des caractère en est passionnant; Quoique que le fait que ce soit à la première personne finit par provoquer un certains dégout devant tant de petitesse accumulée, ou l'on se sent impliqué malgré soi.

La postface, enchaine les débats pour savoir si la conversion chrétienne du narrateur n'est pas trop rapide. Ce qui est plus gênant c'est la rapidité et l'absence de raison à l'abandon de sa fortune par l'avaricieux. On peut imaginer que la rapidité avec laquelle l'avare accepte de céder sa fortune est un outil de Mauriac pour justifier la rapidité de la conversion religieuse du personnage plus tard dans le roman.
 C'est le seul moment ou la volonté de Mauriac de faire un roman sur la rédemption entache le récit. Le reste du temps les allusion religieuse, légères, servent parfaitement à accentuer la moralité des uns et des autres personnages.

Je suis resté longtemps à l'écart de Mauriac sur sa réputation d'auteur chrétien. Bien mal m'en a fait.
 Cet auteur est avant tout un bon auteur, et s'il fait des efforts pour parler de religion dans ses livres, ce sont de bons roman malgré cela, et il faut tout le besoin de mettre des étiquettes (et les déclarations inutilement prosélyte de l'auteur) pour reléguer Mauriac au domaine chrétien qui transparait à peine de ses livres sous des personnages riches de contradictions, de violence, et de bassesse grandiose.

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