Série sur Mauriac, finalement contrairement à ce que j'ai stipulé dans mon analyse d'auto publication de Mai, peut etre que je lit tout d'un auteur quand j'aime un de ces livres |
Comme on pouvais déjà
le voir dans "Noeud de vipère", où le personnage avaricieux maladif
lâche d'un coup tout son trésor sans vraiment de raison; Là encore, le
personnage un peu manipulateur de Thérèse devient tout à coup paranoïaque comme
un cheveux pousse sur une soupe: sans raison biologique.
Ici, c'est moins
désagréable que dans le noeud de Vipère, mais c'est aussi parce que le
personnage de Thérèse est moins intéressant. Peut être eut il fallut lire
"Thérèse Desqueryoux" (dont ce roman est la suite) au préalable (ce
que je n'ai pas fait), mais je crois que si l'empoisonneuse du tome précédent
doit avoir pour elle le charme de la violence meurtrière, la Thérèse de ce
livre, un peu rongée de culpabilité est moins passionnante dans ses sentiments
au fond assez naturels; Bref, la comparaison doit ce faire au tord de la
seconde Thérèse, et j'y ais échappé.
Du coup malgré une
certaine banalité, le personnage est fort qui alterne l'amour maternelle avec
la manipulation psychologique; Et au fond, si Mauriac a un avantage indéniable,
c'est qu'on croit à ses personnages.
A noté, que ici comme
dans le "Noeud", le thème de l'argent comme solution à tout les problèmes
sociaux fait une brève apparition, sans que la trame narrative ne justifie un
tel présupposé (contrairement au "Noeud", ou c'est parfaitement
adapté)
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