08 juin, 2013

Mauriac: La fin de la nuit


Série sur Mauriac, finalement contrairement à ce que j'ai stipulé dans mon analyse d'auto publication de Mai, peut etre que je lit tout d'un auteur quand j'aime un de ces livres




Comme on pouvais déjà le voir dans "Noeud de vipère", où le personnage avaricieux maladif lâche d'un coup tout son trésor sans vraiment de raison; Là encore, le personnage un peu manipulateur de Thérèse devient tout à coup paranoïaque comme un cheveux pousse sur une soupe: sans raison biologique.




Ici, c'est moins désagréable que dans le noeud de Vipère, mais c'est aussi parce que le personnage de Thérèse est moins intéressant. Peut être eut il fallut lire "Thérèse Desqueryoux" (dont ce roman est la suite) au préalable (ce que je n'ai pas fait), mais je crois que si l'empoisonneuse du tome précédent doit avoir pour elle le charme de la violence meurtrière, la Thérèse de ce livre, un peu rongée de culpabilité est moins passionnante dans ses sentiments au fond assez naturels; Bref, la comparaison doit ce faire au tord de la seconde Thérèse, et j'y ais échappé.

Du coup malgré une certaine banalité, le personnage est fort qui alterne l'amour maternelle avec la manipulation psychologique; Et au fond, si Mauriac a un avantage indéniable, c'est qu'on croit à ses personnages.

A noté, que ici comme dans le "Noeud", le thème de l'argent comme solution à tout les problèmes sociaux fait une brève apparition, sans que la trame narrative ne justifie un tel présupposé (contrairement au "Noeud", ou c'est parfaitement adapté)


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