23 novembre, 2013

Higashino: La maison ou je suis mort autrefois


On se rend compte qu'une couverture aura toujours du mal à rendre la construction subtil et démoniaque d'une bonne intrigue. 2 statuettes de gâteau de mariage feront l'affaire.



Ce parfait roman policier emprunte subtilement au livre d'horreur en abondant de détails troublants et inexpliqués: Une cicatrice mystérieuse, une porte condamné de l'intérieur, une mère battant son enfant, une perte de mémoire très spécifique, etc
Ces détails participent en fait à la résolution du mystère policier, et tout trouve une explication (ou plusieurs successivement) rationnelle.
Le dosage est parfait entre l'apparition de nouvelles énigmes, et leurs résolutions sans que jamais l'auteur ne nous noie dans des digressions oiseuses. Du suspens qui a du sens, pas une accumulation de faux mystères qui ne seront jamais ou mal résolus.
Au final un très bon policier qui nous fait parfois trembler pour peu qu'on le lise au calme dans une maison silencieuse.

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