Sortant du Récit de la petite
folie ordinaire, il y a quelque chose de jouissif à voir le désarroi
que provoque Bartleby par son comportement limite. Quelque chose de
jouissif, à s'imaginer réagir comme le ferait Bartleby à nos contraintes
quotidiennes.
Le
traitement pseudo-humoristique (parce que Melville n'est pas drôle)
nuit au récit, qui, présenté avec sérieux, aurait gagné en
puissance évocatrice. Là, les personnages secondaires de l'alcoolique
et du nerveux sont trop grotesques, caricaturaux et faciles pour faire sourire. Leur seul valeur tient à leur présentation "naïve" par
le propriétaire de l'officine ou opère (on ne peut pas dire qu'il y
travaille) Bartleby.
Et une fois les
personnages et Bartleby révélé dans son originalité, la fin du
livre accumule les événements trop triviaux et peu significatif en
perdant le jus du début. C'est dommage.
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