05 février, 2013

Paasilinna: sang chaud nerfs d'acier


Paasilinna est si célèbre qu'il peut se permettre de mettre un homme nu en couverture pour faire vendre



Paasalinna, c'est un peu le Garcia Marquez du Nord, qui lui même doit être le John Irving du sud.




Ces 3 auteurs, ont tendance à faire des roman retraçant l'histoire d'une famille sur une longue période. Comme dans ce Paasilinna.

Ce qui est intéressant est de voir ce qui distingue les trois auteurs. Irving en fait des tonnes pour aboutir à créer une émotion forte chez le lecteur. Il nous fait rire puis pleurer par son souci du détail saugrenu et des péripéties pathétiques. Marquez, lui, est plus dans l'exubérance. Il y a moins volonté de nous faire pleurer que de nous amener là ou aucun homme n'est allé. Ses récits sont retors, riche de rebondissement et prennent au roman d'aventure.

Qu'est Paasilinna là dedans? Son humour est plus simple (je pourrais dire moins recherché) que pour les deux autres. Le pathétique n'est pas (à part dans le lièvre de Vatannen) sa mission principale. Il raconte juste une histoire, légèrement drôle et assez absurde au final. Et si ca se laisse lire avec plaisir, l'absence de temps fort, d'intrigue soutenue fini inexorablement par lasser un chouïa.

A force de lire Paasalina, je me demande si l'essentiel de son attrait, n'est pas ces listes de noms nordiques imprononçable qu'il place à répétition. Dire " Il y avait là, Antom Baalfukjio le médecin, Zark Enghjklug , Pattk oujnidgen le coureur cycliste, et même l'ex ministre de l'intérieur Freydjuagk kokoonina" ca fait plus exotique que dire "Pierre, Paul et Jacques sont venus à la fête".


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