30 avril, 2013

Proust: Contre sainte-Beuve


J'ai toujours cru que ca serait un affrontement cruel entre Proust et ste Beuve sur un sujet politique dramatique. Il ne pas du cœur du livre, qui est plutôt la jeunesse de Proust.




Les deux premiers chapitres sont un peu le pire de ce que peut faire Proust: des phrases à rallonges sur des paysages champêtres et autres tortures mentales dégoisé à l'infinie; Une véritable caricature de Proust.




Et puis on retrouve la petite musique de Proust (comme Swann retrouvait la phrase de Verneuil avec sa demi-mondaine), ses phrases qui nous entrainent; Ses relation affectueuse avec sa mère , sa sensibilité a fleur de peau qui met en valeur le mordant avec lequel il décrit les comportement de tel ou tel noble.

Les considération artistique sur Sainte Beuve proprement arrivent tard, elles ont surtout une valeur documentaire, et Proust n'est pas tendre avec ce qui lui parait être un parvenu lèche botte sans jugement , et pire dénué de sens moral (Cf. la trahison de Baudelaire par Sainte Beuve).

Des considérations sur "l'invertisme" qui rappèle le début de "Sodome et Gomohre"; des considérations sur sa fascination des nom propres qui annonce "à l'ombre des jeunes filles"; bref un petit préambule à tout ce qui fait la Recherche, avec malheureusement l'humour en moins.

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