J'ai toujours cru que ca serait un affrontement cruel entre Proust et ste Beuve sur un sujet politique dramatique. Il ne pas du cœur du livre, qui est plutôt la jeunesse de Proust. |
Les deux premiers
chapitres sont un peu le pire de ce que peut faire Proust: des phrases à
rallonges sur des paysages champêtres et autres tortures mentales dégoisé à
l'infinie; Une véritable caricature de Proust.
Et puis on retrouve
la petite musique de Proust (comme Swann retrouvait la phrase de Verneuil avec
sa demi-mondaine), ses phrases qui nous entrainent; Ses relation affectueuse
avec sa mère , sa sensibilité a fleur de peau qui met en valeur le mordant avec
lequel il décrit les comportement de tel ou tel noble.
Les considération
artistique sur Sainte Beuve proprement arrivent tard, elles ont surtout une
valeur documentaire, et Proust n'est pas tendre avec ce qui lui parait être un
parvenu lèche botte sans jugement , et pire dénué de sens moral (Cf. la
trahison de Baudelaire par Sainte Beuve).
Des considérations
sur "l'invertisme" qui rappèle le début de "Sodome et
Gomohre"; des considérations sur sa fascination des nom propres qui
annonce "à l'ombre des jeunes filles"; bref un petit préambule à tout
ce qui fait la Recherche, avec malheureusement l'humour en moins.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire