04 avril, 2013

Alan Moore: La voix du feu

photo du scénariste de BD Alan Moore
Alan Moore. Ses convictions politiques s'affichent plus sur son look que dans ses scenarii





Ais-je apprécié ce livre grâce à Alan Moore dont l'oeuvre de scénariste BD m'a réconcilié avec le genre, ou malgré mon admiration pour le bonhomme, je l'ignore.





Ce qui est sûr c'est que l'ensemble des nouvelles qui compose ce livre n'ont malheureusement trop peu de point commun (juste une ville c'est un peu léger) pour réellement devenir passionnant. Et quand certains personnages revivent, ou croisent en rêve des personnages précédents cela semble plus fortuit que réellement nécessaire pour la narration.

Mais au final Moore écrit bien, et sait créer une impression d'attente angoissée qui fait apprécier ses récits.

La première nouvelle écrite en petit nègre incompréhensible , et que je n'ai eu le courage de lire qu'en dernier , est , sans doute finalement , la meilleure du recueil. L'avoir à ce point rendu ardu, d'abord, non seulement avec les mots valises (justifié dans le contexte préhistorique), mais avec de surcroit une grammaire incompréhensible, (virtuellement justifié par la stupidité du narrateur, mais au final indigeste); Cette difficulté me paraît un chouia grotesque: N'est pas Céline qui veut, et cela nuit à un récit ( reprenant le mythe d'Abraham) par ailleurs passionnant.

Sincèrement j'aurais espéré mieux de Moore . Il avait matière a faire un roman cohérent lui qui nous a donné des récits aussi touffu que "Watchmen", "From Hell" ou "Suprême", plutôt que ce patchwork inégal.


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