25 octobre, 2013

Ellroy : La malédiction hilliker



Ils font croire que l'enfant qui lit un livre l'a prit dans la collection "rivage noir". Etrange pour ce qui est visiblement l'histoire du Christ







Après "ma part d'ombre", voila la deuxième autobiographie partielle d'Ellroy. Ça fait beaucoup.
En fait la majorité des info de ce livre (la première partie) étaient déjà dans le précédent. Pourtant c'est la meilleure partie.
Parce que le personnage d'Elroy en mystique déglingué est passionnant, parce que l'écriture nerveuse si particulière d'Ellroy nous force à penser comme lui, a prendre ses tics de language et à nous penser un criminel, ou un policier, ou un écrivain  dans le Los Angeles des années 60.



Je finirai arbitrairement cette première partie avec l'apothéose du voyage de promotion, ou Ellroy devient complètement hypocondriaque. Quand on compare ce passage, à la tournée de promotion de B.E.Ellis dans "Lunar Park" pleine de drogue et de coma, on sens qu'Ellroy a pour lui la grandeur spirituelle qui fait défaut à Ellis. Faut reconnaitre que chez Ellroy ça pulse autrement mieux avec un prémisse bien plus proche de notre quotidien.


Malheureusement après, les histoire d'amours narrées deviennent de véritable clichées de petitesse bourgeoise que toute la technique d'Ellroy n'arrive pas à sauver de leur médiocrité sous-jacente que l'on ne perçoit que trop bien. Disons que ce qui gêne c'est que le discours d'Ellroy n'est plus du tout raccord avec les faits triviaux qu'il évoque. Qu'il glorifie des femmes, qui au vu de leurs actes et de leur discours convenus, ne le méritent pas. Cette dichotomie trop perceptible entre la technique de narration qui reste lié au mysticisme pour des événements qui suintent la normalité, ne fonctionne plus. C'est dommage.


Mais la première partie est suffisamment longue et particulièrement passionnante pour rattraper cette fin un peu légère


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