15 octobre, 2013

Furutani: Menaces sur le shogun


Cet auteur américain ne dois pas vraiment s'appeler Furutani








Mon gout mystérieux pour le Japon médiéval m'a permis d'apprécier ce policier. On y trouve comme dans les premiers "James Bond" (ou dans un autre genre les "Emmanuelle") un peu trop de couleur local cheap (comme quand Sean Connery se déguise grossièrement pendant le nouvel an chinois filmé sous tout ses angles, ou quand il s'échappe durant le carnaval de la Jamaique encore une fois filmé comme une pub de tourisme).
Donc plein de terme japonais nous sont laborieusement expliqué dans le détail. Pour celui qui n'est pas fan de la culture japonaise ça l'indiffère, et pour qui l'est un peu, il connait déjà. Dans tout les cas c'est inutile.




Le héros est un archétype de perfection , et sa manie de sculpter une statuette quand il tue ses victimes et juste ridicule. C'est juste une sorte de "Crying Freeman " en encore plus grotesque.
Donc on a tout les ingrédient d'un roman un peu cul cul, plein d'aventures, de combat de sabre "brillant" et de couleur locale. Ca se laisse lire.


Ce qui a mes yeux rachète ce polar, c'est que c'en est un. Assez bien ficelé finalement. C'est à dire qu'il mes en scène des coupables potentiels et donne des indices corrects pour que l'on se forge notre opinion. Cette qualité se perd quand dans le genre: on a surtout des thriller, qui sont des summum d'incohérence.
La solution de l'enquête est relativement surprenante sans être complétement folle.


A noté cette trouvaille que je trouves vraiment excellente. Au début, un des samouraï suspect ( pourtant présenté comme un homme de confiance) a un chapitre ou il semble comploter quelque chose qui lui fait honte. Est-ce la mort de son shogun, comme le font tout les autres? Ce n'est qu'à la fin (en une seule phrase, et c'est là la trouvaille: la découverte est laissé à la sagacité du lecteur) que ce chapitre étrange du début prend sens.


(soiler: Le samourai prenait des cours de théâtre pour s'adapter à la nouvelle donne politique -moins guerrière et plus diplomatique- du nouveau shogunat.)


Toutefois je ne ferais pas l'effort de lire les 2 premiers romans de cette trilogie. Ce livre est une détente, en lire deux autres du même style serait une corvée.

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