08 janvier, 2014

Houellebecq: La possibilité d'une ile



Pourquoi faire croire qu'il y a une ile dass le récit? Il n'y en a pas


Ayant été un peu lassé de l'auteur depuis "Plateforme", malgré mon admiration pour "les Particules élémentaires" et sa suite, je retrouve içi ce qui m'a déplu dans "Plateforme": une absence de moralité et un  milieu particulier comme centre du récit complètement inintéressant.

29 décembre, 2013

Irving: dernière nuit à Twisted River


L'iconographie zen au service d'un roman baroque et rocambolesque?







Comme dans "Je te retrouverai" on y trouve des détails sur un métier peu connu : là le tatouage, içi le convoyage du bois et la cuisine; Comme dans "Un enfant de la balle" le personnage central doit rester caché malgré sa célébrité; Comme dans "Une prière pour Owen" il y a une aventure avec un opposum, une coupure de doigt pour éviter le Vietnam, et un personnage s'exprime en majuscule; Comme dans "l'hotel new Hampshire" (entres autre) ca se passe en partie à Exceter et au New Hampshire; Comme dans "Liberté pour les Ours", il y a beaucoup d'ours et quelques motos;

22 décembre, 2013

Publier en 5 étapes sur Createspace

1/ Titre (Normalement Amazon devrait me sponsoriser pour ce travail éducatif qu'ils ne font pas. Par souci d'équilibre il faudrait que je fasse un guide équivalent pour d'autre plateforme de distribution... Un jour prochain)

Je viens de publier dernièrement un livre policier historique pour la jeunesse (sa version numérique est disponible gratuitement jusqu'à Noël). A noter que la version papier, mise en ligne entre le 19 et le 20 décembre (comme présenté ici), est , à ce jour (le 22) visible, mais pas achetable .

Cela faisait un moment que je n'avais pas publié sur Createspace, j'ai donc décidé de documenté les étapes de façon simple.


16 décembre, 2013

Notre besoin d'explications comme outil narratif


D'une série de film populaire en leur temps (Avatar, Cloverfied, etc) que je me suis forcé à regarder, The Hangover est bizarrement le plus instructif de tous





Il n'est pas question que je traite du cinéma dans ce blog. D'abord parce que le cinéma, je ne connais pas, et généralement je n'aime pas. Seulement ma procrastination (qui fonctionne toujours en faisant apparaître n'importe quel activité comme plus séduisante, que celle qu'il faut faire) m'a permis de voir des films "célèbres" en espérant qu'ils me plairont. Globalement c'est un résultat positif.

Sauf que l'humour de The Hangover, est la plus rétrograde possible.


10 décembre, 2013

Boyd: La chasse au lézard


Involontairement j"ai coupé le logo de l’éditeur sur la couv. Elle fait vide.


De la quinzaine de nouvelle de ce recueil on constate la récurrence de plusieurs choses:
- Le sexe comme moteur romanesque. que ce soit un étudiant en voyage linguistique, un autre étudiant (ou le même) , un consul en Afrique, un collégien puceau, etc , la moitié de ces nouvelle au moins tourne autour de la volonté de couché avec une des femmes du récit.


07 décembre, 2013

Kirino: Disparitions


Les japonais ont-ils la même difficulté que nous avons à distinguer leur nom de leur prénom?


Présenté comme un policier ça n'en est pas un, même si le thème central (qui arrive pourtant seulement au bout de 100 pages) est la disparition d'une enfant.
On a comme dans l'autre roman (mal traduit et commenté sur ce blog) de Kirino, une histoire raconté par plusieurs personnages, sauf qu'ici c'est 10 fois trop long. Dur d'accrocher quand l'intrigue met autant de temps à se mettre en place, et que les personnages sont banals.
Les longueurs s'enchaînent et on a droit à tout les détails les plus triviaux sur les personnages, notamment ce qu'ils ont mangé à midi, de la soupe de muso ou des sandwichs, ou je ne sais quel plat japonais ou coréen. Si ça se justifie pour un des personnage atteint d'un cancer de l'estomac et ayant du mal a s'alimenter, pour les autres s'est horriblement chiant, gratuit et inutile.
On a aussi droit au fameux "rêve de Sue-Ellen", ou il se passe des choses importantes, qui ne sont que des rêves et ce en 3 ou 4 occasions! Ça fait beaucoup.
Pourtant c'est peut être les meilleures morceaux, parce que c'est rêves sont chacun une explication de la disparition de la fille vu par le coupable. Et si ça aurait pu être sympa dans un roman policier ou tout est justifié, ici il y a juste une vague tentative de justifier ce crime (rêvé) par la personnalité  du rêveur , et ce sans que cette personnalité conduisant au meurtre, ne soit annoncé dans les passages précédents. Bref, ça tombe comme un cheveux sur la soupe.
A lire uniquement si on est fan de la petite maison dans la prairie, et que ce qu'on aime dans un récit c'est un réalisme trivial qui emprunte le maximum au quotidien le plus emmerdant.

04 décembre, 2013

Publication chiffres de Novembre



Les sites sont tellement paramétrés pour les téléphones qu'on doit se taper ses grands espaces inutilisés comme si on était demeurés et aveugles


Ayant comprit que la promotion c'est pas mon truc je laisse désormais mes livres vivre leur vie. De toute façon à part contacter des blogueurs lecteurs, ou des journaux, ou je sais pas quoi, j'ignore si un écrivain amateur à la moindre chance d'attirer l'attention sur sa production.

De toute façon ce n'est pas très important.


30 novembre, 2013

Melville: Bartleby le scribe










Sortant du Récit de la petite folie ordinaire, il y a quelque chose de jouissif à voir le désarroi que provoque Bartleby par son comportement limite. Quelque chose de jouissif, à s'imaginer réagir comme le ferait Bartleby à nos contraintes quotidiennes.
  Le traitement pseudo-humoristique (parce que Melville n'est pas drôle) nuit au récit, qui, présenté avec sérieux, aurait gagné en puissance évocatrice. Là, les personnages secondaires de l'alcoolique et du nerveux sont trop grotesques, caricaturaux et faciles pour faire sourire. Leur seul valeur tient à leur présentation "naïve" par le propriétaire de l'officine ou opère (on ne peut pas dire qu'il y travaille) Bartleby.
Et une fois les personnages et Bartleby révélé dans son originalité, la fin du livre accumule les événements trop triviaux et peu significatif en perdant le jus du début. C'est dommage.


25 novembre, 2013

La Bruyère: Les caractères


D'après ses contemporains, avant même qu'il ne les critique, l'homme était laid, se tenant voûté, peu aimable et aigri. Il leur a bien rendu leur sarcasme








Si les caractères proprement dit sont plaisant , ils représentent 2% du livre. Ces 2% valent par la précision des situations mettant en avant le caractère décrit, et qui 4 siècles plus tard continuent à résonner justement sur untel ou une-telle de nos connaissances.

23 novembre, 2013

Higashino: La maison ou je suis mort autrefois


On se rend compte qu'une couverture aura toujours du mal à rendre la construction subtil et démoniaque d'une bonne intrigue. 2 statuettes de gâteau de mariage feront l'affaire.



Ce parfait roman policier emprunte subtilement au livre d'horreur en abondant de détails troublants et inexpliqués: Une cicatrice mystérieuse, une porte condamné de l'intérieur, une mère battant son enfant, une perte de mémoire très spécifique, etc
Ces détails participent en fait à la résolution du mystère policier, et tout trouve une explication (ou plusieurs successivement) rationnelle.
Le dosage est parfait entre l'apparition de nouvelles énigmes, et leurs résolutions sans que jamais l'auteur ne nous noie dans des digressions oiseuses. Du suspens qui a du sens, pas une accumulation de faux mystères qui ne seront jamais ou mal résolus.
Au final un très bon policier qui nous fait parfois trembler pour peu qu'on le lise au calme dans une maison silencieuse.