11 novembre, 2013

5 astuces pour écrire ce roman

1ere étape pour écrire un roman: utiliser une feuille de calcul

..Ce roman qui traîne dans un coin de votre esprit depuis si longtemps. Notez-bien qu'il n'est pas dit pour "Bien écrire". La qualité relève plus du domaine de la ré-écriture.

Il y a 1 an de cela, je n'avais écrit que des contes, et quelques nouvelles. Cette année j'ai pu finir 3 polars entre 15 000 et 25 000 mots chacun, et sous pseudonyme, 3 histoires jeunesse de 10 000 mots chacune et 1 thriller de 25 000 mots. Ce n'est pas encore l'extase. Mais partant de zéro c'est plutôt satisfaisant.


09 novembre, 2013

Maupassant: La parure, et autres scènes de la vie parisienne








Si la première nouvelle éponyme est téléphoné, j'ignore si c'est parce que je l'avais déjà lu par le passé, parce que la cruauté de Maupassant envers ses personnages est légendaire, ou juste parce qu'elle est mauvaise.
Les deux ou trois autres nouvelles sont bien mieux.
A quoi tient le génie de Maupassant? Peut être à ses personnages si réalistes et si petits, qu'ils en sont drôle sans que l'auteur n'ait besoin de trop en faire.
Pourquoi est-ce l'auteur français préféré des américains? Peut être parce qu'il dépeint des caractères tellement retors et vicieux, que , eux qui ont la culture de la gentillesse et de la charité humaine, en sont complétement bouleversés. Et puis il raconte tout simplement bien, sans temps mort ni vaines circonvolutions avec de belles chutes, et cela le pays du thriller n'a pu qu'apprécier.


04 novembre, 2013

Soullard: Les asperges


Dans mon assiette les asperges ne ressemblent pas à ça


Aucune œuvre ne doit plus mériter un commentaire élogieux que celle ci: Tout y est parfait. Une écriture maîtrisée, des personnages originaux et crédibles, des détails circonstanciels précis sur l'agriculture ou l'organisation de la résistance en 44.
Quelques soit l'angle sous lequel on approche ce roman, il est parfait. C'est peut être ça le problème; il y manque la moindre aspérité.
L'écriture recherché et original manque d'un punch et d'une verve personnelle un peu aigre. Les personnages manquent d'une dimension et d'une profondeur un peu couillu. L'histoire délicate affiche une sensibilité trop discrète qui empêche de vraiment s'attacher à ce qu'il se passe.
Au fond peut être que ca ne correspond juste pas à mes gouts bien que je reconnaisse la valeur du roman.

01 novembre, 2013

Chiffres d'Octobre: le chaos kobo


Le titre publié en octobre (berger branché) ne s'est, lui, jamais vendu.


Alors que je tente d'autres plateforme de distribution pour ne pas m'enfermer avec un amazon qui visiblement à pour seul agenda la conquête totale du marché, pour plus tard profiter de son monopole; Je découvre que kobo est vraiment inconsistant.

Il faut prendre en compte, d'apres un mail envoyé à tout les éditeurs, que la plateforme à eut des problèmes avec la justice anglaise (à causes de livres érotiques tendancieux) et qu’apparemment ils ont du revoir l'ensemble de leur distribution pour ne pas que ça se reproduise.


28 octobre, 2013

Kirino: Le vrai monde

Lu dans cette édition: Je ne la recommande pas à mon pire ennemi


La première impression que j'ai eu en lisant ce livre, c'est que c'était traduit n'importe comment. Au bout de deux pages j'ai regardé le traducteur (chose que je ne fais jamais) pour constater que c'était traduit "de l'américain". Tiens Natsuo Kirino est américain. Etrange.

25 octobre, 2013

Ellroy : La malédiction hilliker



Ils font croire que l'enfant qui lit un livre l'a prit dans la collection "rivage noir". Etrange pour ce qui est visiblement l'histoire du Christ







Après "ma part d'ombre", voila la deuxième autobiographie partielle d'Ellroy. Ça fait beaucoup.
En fait la majorité des info de ce livre (la première partie) étaient déjà dans le précédent. Pourtant c'est la meilleure partie.
Parce que le personnage d'Elroy en mystique déglingué est passionnant, parce que l'écriture nerveuse si particulière d'Ellroy nous force à penser comme lui, a prendre ses tics de language et à nous penser un criminel, ou un policier, ou un écrivain  dans le Los Angeles des années 60.

22 octobre, 2013

Comptabilité d'un polar


Avec un peu d'imagination cela ressemble à un révolver

Sur ce graphique (on peut cliquer pour l'agrandir) se trouve le compte de mots pour mon polar "Berger branché" (22 000 mots au final)

S'il y a une leçon à retenir c'est que garder le compte de mots ainsi que les dates c'est primordiale. Déjà ça permet d'avoir un joli graphique.
 Ensuite ça permet de tirer certaines conclusions constructives, et, magie des chiffres, relativement objectives.


19 octobre, 2013

Exbrayat: Finit de rire fillette



Si la couverture rappele "Le Moine" de Lewis, c'est bien moins gothique. Ou du gothique stéphanois.


Sortant d'un autre roman policier, à la fois différent et très proche, la comparaison je le crois sera instructive.
Là ou "menace sur le shogun" multipliait les termes japonais pour faire couleur locale, Exbrayat multiplie les termes d'argot gône (région Lyonnaise). Étonnamment l'argot d'Exbrayat est bien plus digeste et agréable que la pseudo érudition japoniaisante de l'auteur américain.

15 octobre, 2013

Furutani: Menaces sur le shogun


Cet auteur américain ne dois pas vraiment s'appeler Furutani








Mon gout mystérieux pour le Japon médiéval m'a permis d'apprécier ce policier. On y trouve comme dans les premiers "James Bond" (ou dans un autre genre les "Emmanuelle") un peu trop de couleur local cheap (comme quand Sean Connery se déguise grossièrement pendant le nouvel an chinois filmé sous tout ses angles, ou quand il s'échappe durant le carnaval de la Jamaique encore une fois filmé comme une pub de tourisme).
Donc plein de terme japonais nous sont laborieusement expliqué dans le détail. Pour celui qui n'est pas fan de la culture japonaise ça l'indiffère, et pour qui l'est un peu, il connait déjà. Dans tout les cas c'est inutile.

11 octobre, 2013

Jardin: Le Roman des Jardin


Il veut faire une concurrence narcissique à Nothomb ?



A lire tant de prétention dans la forme et le fond, on a envie d'enseigner l'humilité à l'auteur.
Citons cette exquise phrase trouvée au début du chapitre 5 ou 6 et qui résume parfaitement la prétention du style :
"Des foules de créatures amphibies bivouaquent en maillot de bain, entassées sur des serviettes-éponges"
On goutera particulièrement le "bivouac" à la plage. En fait pour dire que des gens pic-nique sur leurs serviettes de bain, on a au moins 3 synonymes débiles qui n'apportent rien au contenu, et ne souligne, qu'a peine, le mépris de l'auteur pour les estivants, qu'il oppose rapidement par la suite, au "cashmere" que portait sa grand-mère dans sa tendre maison du bord du Lac Leman.