C'est une lettre à l'origine. Les gens aimaient s'écrire dans le détail à l'époque. |
Le propos du livre n'est plus d'actualité, et le fond est
traité de façon lourde.
Il s'agit en gros de
dénoncer les hypocrisies des religieux, des courtisans et au fond du commun des
mortels.
Parlant au nom de la déesse "Folie" qu'il incarne,
Ersame rappelle combien, tous , scientifique, maris trompés, rois, abbés,
grammairiens (ouais c'était un métier à l'époque apparemment) se leurrent
eux-même pour se croire les personnages les plus important. Et que sans la
folie, en prise à ses propres faiblesse, l'humanité serait extrêmement
malheureuse.
C'est peut être novateur pour l'époque, depuis, la
dénonciation de l'hypocrisie, a connu ses Molière, La Rochefoucault, ou
Voltaire. Il n'y a donc pas dans ce texte d'idée dont nous n'ayons pas au
préalable entendu parlé, et il y a aussi un bon nombre de lieux communs.
Le fond, se voulant drôle, multiplie les références aux
personnages mythique ou réel obscures qui ont traversé l'histoire. Des anecdotes
sur un illustre inconnu vaguement relaté en une ligne dans un obscur traité
vieux de 1000 ans sont présenté comme allant de soi.
Ca sent sa pédanterie, mais c'est pas bien grave, parce
qu'au fond on apprend plein de chose. Enfin, à condition d'avoir une édition
pleine de notes et de renvois (plus de 600 notes dans mon édition, formant
presque la moitié du livre). Il y a du trivial, de l'historique, du non
vérifié, et du douteux; Mais l'ensemble est une vrai mine, ou l'historien aura
plaisir a piocher.
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