18 septembre, 2014

Jonathan Livingston le goeland: à interdire aux enfants


Pretendre qu'il s'agit de glorifier la liberté! Honnetement cette couverture resemble aux poster de propagande pour la guerre durant le vietnam.. Sans doute approprié


J'ai été tellement outré par les deux premiers chapitres à la gloire de l'individualisme et du libertarisme à outrance, le culte de la performance à tout prix, et le mépris de la société affiché que j'ai failli arrêter là la lecture.

06 août, 2014

2 récits d'Ogawa


On sent que la couverture veut nous faire croire à une nouvelle érotique japonaise. Ca n'a rien à voir, mais bien tenté quand même "Babel".



Une sorte de surréalisme quotidien vient hanter ces pages. Le genre en est (à ma connaissance) unique.
 Pas d'êtres improbables ou de mystères tapis, mais un métier qui fait sens, bien que jamais il n'existera. Un besoin irrationnel traité physiquement par des moyens rationnels et triviaux.


Cette façon de raconter l'histoire rend tout intriguant et l'on lit par seule vertu de la curiosité et de l'attente d'une compréhension de ce qui se passe réellement dans ce roman. C'est un peu comme si un Kafka parfaitement sensé et posé et sans outrance nous racontait une de ses histoires. A lire vraiment, tant le genre en est, à mon sens, complétement novateur.


'Actes sud' aurait du mettre une jeune femme demi-nu devant une piscine pour faire comme "Babel"

Qu'est ce qui se passes dans cette nouvelle je l'ignore. Comment la description d'un réfectoire et de la jeunesse -un tout petit peu- difficile d'un personnage; Comment peut-on lire cela avec plaisir? Qui est ce personnage et son enfant ? pourquoi sont-il vraiment passionnés par les réfectoires? 


Je ne peux comprendre cette nouvelle qu'en l'envisageant sous la forme d'une allégorie. Mais elle se tient suffisamment toute seule pour ne pas en chercher le sens.
J'ai déjà oublié la nouvelle sur la piscine.

20 juillet, 2014

L'algorithme affreusement alambiqué d'Amazon









Depuis Novembre de l'année précédente  j'ai arrêté de publier les chiffres de ventes de mes livres. Il ne s'agit pas d'une volonté de cacher, d'une forme de pudibonderie qui me serait tombé dessus, ou d'un ennui face aux données chiffrées. C'est juste qu'il n'y avait aucunes données. Déjà qu'il n'y en avait pas beaucoup.

De la façon dont amazon met votre livre sur ses pages on sait peu de chose:


04 juillet, 2014

Convertir un Doc en format EPUB




Les tablettes de lectures utilisent le format EPUB. La plupart des sites d'auto-publication convertissent vos documents (Libre ou pas libre Office) en format Epub.

Pas tous. Le site de publication http://www.youscribe.com/ est assez particulier. D'abord il se veut un mélange de réseaux social et de vente de bouquin.
Ensuite parce qu'il convertit vos fichiers uniquement en PDF.
Ce qui est relativement inutile si on veut que les lecteurs puissent lire le livre sur leur tablette (enfin je crois, j'ignore comment marche une tablette)

Voila comment convertir un (.doc, .ods, etc) en .Epub:


05 juin, 2014

Dostoïevsky: Les carnets du Sous-sol


J'ignore si l'image est censé être celle de l'auteur. Par contre c'est probablement une incertitude voulue


La postface -dont je ne peux m'empêcher de citer une phrase, pour révéler le degré de snobinisme auquel on a affaire : "...Il a en lui la trace radioactive d'une peau qu'on décolle à vif sans connaître le bien que l'on fait à la blessure ..." (Que ça ne veuille rien dire passe encore; Mais je cherche ce que la 'radioactivité' à avoir dans tout cela) -

Cette horrible postface, qui se regarde avec la satisfaction d'être au moins aussi importante que Dostoïevski, prétend que le livre ne parle pas de Dosto l'homme, mais d'un homme complètement fictif qui raconte sa haine du genre humain.



07 mai, 2014

Yoko Ogawa : La formule préférée du professeur

Superbe composition de couleur. Le fond rose bonbon pour un titre/décor à connotation scientifique est une trouvaille assez génial.







Il y avait moyen de faire à fond dans le pathos avec ce personnage qui a une mémoire de 40 min et qui s'attache tout de même à sa femme de ménage. C'est brillamment évité, et l'émotion y est rendue de façon très subtile (loin des bonnes grosses ficelles larmoyantes d'un John Irving-que j'adore au demeurant- )

15 avril, 2014

Murakami: Les Amants du Spoutnik



Si le livre n'a aucun sens, la couverture est idoine







Si le début de ce livre est très bon, avec ses personnages uniques aux dialogues assez savoureux et instructifs. Avec leurs comportement attachants et extrêmes on ne peut que s'intéresser au destin du narrateur, de Sumire et de Miu, et à l'amour impossible qui les lient entres eux.

11 mars, 2014

5 techniques d'écriture tirées de How I met Your Mother


Une série télé comique décrivant des amis et leur vie sentimentale -y en a t'il un autre type?

 Après un petit marathon pour voir presque l'intégralité de la série "How I met Your Mother", je me suis plongé dans "Community". Je ne suis qu'à la seconde saison de Community, mais l'ensemble est jusqu'à présent bien plus construit que HIMYM. Les acteurs et les personnages sont meilleurs -enfin autre choses que le modèle des X amis blancs, trentenaires, de classe moyenne- , les blagues plus nombreuses et plus drôles, les intrigues plus originales.
Pourtant c'est HIMYM qui, par son format de narration -presque une recette-, est le plus instructif.


13 février, 2014

Analyse des revenus d'auteurs


50% des gains quotidien de vente de bestseller vont à des auteurs indépendants


Cette analyse a été élaboré en détail sur le site AuthorEarnings
L'objectif avoué de cette analyse est de prouver qu'un écrivain aura plus de succès financier en s'auto publiant plutôt qu'en faisant confiance aux éditeurs traditionnels.

Vu l’écart dramatiques dans les royalties (70% en auto publication, contre 10-20% en traditionnel) on pouvait soupçonner cette conclusion. L'article tente de la prouver de la façon la plus scientifique et objective possible.


07 février, 2014

Carriere: Dictionnaire amoureux de l'Inde


Sachant que l'Inde est connue pour le kama sutra "le dictionnaire de l'amour". On peut supposer la volonté de tromper avec un titre pareil pour un récit de voyage

Les récit de voyage comme les guides, ne manque pas de reprocher la présence de touristes à certains endroit. J'ignore s'ils sont conscient de l'ironie. C'est comme si je m'offusquais que les blogueurs parlent trop des livres qu'ils lisent.