02 janvier, 2013

Peter Handke: Lucie dans la forêt avec les trucs-machins



Tellement proche de l'autre Lucie célèbre des Beatles qu'on se demande si Handke n'était pas plus adepte du LSD que les anglais



Que ce soit une fable sur le despotisme, une nouvelle un peu surréaliste, un conte de fée moderne ou tout cela à la fois n'empêche pas ce récit d'être très bon.




Cette petit fille de 7 ans mais qui, désirant être plus vieille, a en fait 10 ans, dans un pays indéterminé à une époque inconnue, adore sa mère inspecteur de police et déteste son père jardinier.

Voila qui n'a pas grand sens, et pourtant tout se tient, et les reproche de cette fille à son père font écho à tout les reproches que peuvent avoir les enfants pour leurs parents, en bien plus fort, plus argumenté , plus détaillé, en plus mystérieux surtout.
 Et ce mystère qui tient peut être au statut de "réfugié" du père, nous porte tout le long du livre; Ça  et les "trucs-machins" qui sont peut-être des champignons ou des homoncules ou des abris ou tout à la fois.

Seul reproche, la fin n'en ais pas tout à fait une: On attendrait une morale, une explication qui ne vient pas, et c'est tant mieux parce que ça aurait forcément été décevant après l'originalité des questions que soulève ce livre.

J'ignore si mon gout pour ce récit vient de sa qualité indéniable , ou de la série de merde que je me suis tapé avant. En tout cas, Handke, est un auteur dont je ne connaissais que le nom, et dont je découvre l'écriture moderne et onirique avec plaisir.

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