Une pastèque miniature qui saigne. Limpide comme couverture |
Noémie Kimdall est l’enquêtrice de mon prochain polar. Le livre a été finit en Aout. Nous voila en novembre et je suis en train de le ré-écrire pour la seconde fois. Et j'ai pas encore regardé l'orthographe, qui est le plus laborieux.
Un des plaisir de l'auto-édition sans budget, c'est de faire sa propre couverture. Je crois qu'un auteur se soumettant à l'édition traditionnelle, même si on le lui proposai, refuserait de faire sa propre couverture pour ne pas prendre la responsabilité de possibles mauvais choix artistiques qui pourraient éventuellement empêcher les lecteurs potentiels de trouver son livre.
Au contraire je trouve l'activité passionnante. Vu la concurrence sévère de l'auto édition, faire sortir sa couverture du lot me parait un challenge intéressant.
Je ne prend pas trop de risque non plus. L'ensemble des auteurs du système conseillent de mettre le titre et le nom de l'auteur en énorme qu'il soit lu sur la vignette miniature que propose le site de vente.
Ma seule règle artistique après consiste seulement à essayer de garder une cohérence d'une couverture à l'autre.
A aucun moment le livre ne parle de pastèques. Encore moins de pastèques miniatures |
Je suis parfaitement conscient d'en faire trop. Une image sans sens, ni suffisamment d'originalité pour attirer l'oeil est inutile. Mais mon autre polar Carnage propre ayant sur sa couverture une toute petite part de pizza transpercé d'une flèche, ça me donne le droit de mettre une mini pastèque sur celui-la. Voir si je m'en tiens à mon désir de cohérence, l'obligation de mettre une pastèque naine.
A noter que même le titre du livre est pas définitif. J'hésite entre plusieurs titres qui dépendent du prochain opus de la série (pas encore écrit)
"taquin" doit être le mot le plus ridicule possible pour un titre. |
Même le nom de la série n'est pas décidé. "1 quai des Orfevres" est déjà utilisé pour une série télé il me semble. Ou quelque chose d'approchant. Je l'ai donc rapidement exclu.
Bref, le livre est ré-écrit en boucle. Le titre n'est pas sûr, la série n'est pas décidé. Mais je suis déjà certain que, sur la couverture, je veux une pastèque miniature... qui ne correspond à aucun élément du récit.
C'est pour ça que j'adore faire des couvertures. Au point que je demande parfois si je n'écrit pas uniquement pour justifier une "bonne" couverture.
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