25 novembre, 2012

Maurice Leblanc: Les trois yeux



Un elfe qui film une autre planète: Voila le mystère du titre est révélé!


Leblanc a t'il posé les codes du suspens que l'on retrouve dans les Grangé et autres Chatam actuels?

Sont-ce plutôt Souvestre et Alain dans Fantomas, ou faut-il faire remonter le genre à la fin du XVIIIème et au "Moine" de Lewis, et autres Walpole , Radcliffe et tout ce que cette période contient de bouquin d'horreur fantastique grotesque?


En avançant dans ce livre, qui tient un peu de la Science fiction (sur la fin) et peut rappeler les histoires extraordinaires de Poe, je me suis demandé si Leblanc (une fois qu'on lui enlève l'invention génial d'Arsène Lupin absent de ce livre) vaut mieux que Grangé.

Ils fonctionnent de la même manière proposant un mystère dont il s'évertue à repousser la moindre solution au plus tard par les moyens les plus vils: Aventures soudaines empêchant la résolution, inclusion d'histoire d'amour pour détourner ou retenir l'attention, rebondissements improbables à foison. Ce qui, je crois distingue et honore Leblanc par rapport au "maître du suspense" plus récent, c'est je crois la volonté de faire pressentir au lecteur la solution du mystère, là ou Grangé semble sortir la sienne du chapeau.

Certes Leblanc est moins habile dans sa façon d’accroître le suspens, ses ficelles sont plus grosses, mais il a pour lui l'avantage déterminant de la cohérence.

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