18 novembre, 2012

Virginia Woolf: Elles

Tiens ce n'est pas juste après moi que ma webcam en a: Même Woolf elle la peint en bleu


Parmi les auteurs que j'apprécie, Woolf a une place à part: Il n'y a aucune raison pour que j'aime ce qu'elle fait.

C'est le 4eme livre d'elle que je lis. Cet un essai avec des biographie courtes de 4/5 femmes. Plus ou moins connues.




J'ai découvert Woolf par hasard, et par "Mrs Dalloway". Un roman qui ne raconte rien et qui pourtant et particulièrement envoûtant.
"Orlando" par contre est décevant. Mais son "Journal" est très instructif. Elle y parait très attachante, avec sa passion de la pétanque, son amitié avec Keynes, et le seul moment ou le journal devient briévement intime, sa relation homosexuel avec Vita, une amie.

Içi on retrouve la façon envoûtante qu'elle a de raconter une vie par des détails que seule elle peut relever et mettre en valeur.
Des femmes croquée dans ces essai je retient que une certaine Mary Wollstonecraft, féministe, socialiste, engagée et qui sous la plume de Woolf semble avoir été un sacré numéro.
Malgré l'intention, un peu trop évidement féministe, de Woolf, la femme de Coléridge apparaît comme une chieuse un peu nian nian. Et la Sévigné est bien mieux décrite par Proust, qui a su me faire aimé cette femme d'avance sans jamais avoir lu une seule de ses lettres (mais j'y viendrais).



Quand à l'écriture de Woolf, comme j'ai signalé, les themes, le propos qu'elle aborde ne font pas parti de mes centres d'interêt pourtant elle arrive à me captiver d'une façon étrange, même avec Orlando dont les tentatives humoristique sont horriblement mauvaise: Il n'y a rien de pire que de comprendre que l'auteur veut faire une "blague" quand ca tombe complétement à plat. Si Proust me plait autant c'est parce que son humour est super violent, et surtout super bien caché: Il décrit le caractère d'un personnage et révèle un autre caractère ridicule par les dialogues ou les actes de ce personnage. Jamais on n'a l'impression qu'il veut nous faire rire, ou se moquer. Mais il le fait.
Woolf (dans "orlando" exclusivement) présente des situations rocambolesques ou des phrases grotesques avec l'intention manifeste de faire du comique, et ca ne marche pas du tout.

Tombe de l'écrivain argentin Jorge Luis Borges
Tiens pas de bouteille de vodka sur la tombe de Borges?

Si je compare ainsi sans doute injustement, Woolf et Proust ce n'est pas uniquement parce qu'ils sont tout deux un peu de la même époque. Plutot je commence à déceler dans mes gout littéraire un étrange point commun.

Les auteurs classiques que j'adore et que j'ai lu à plusieurs à reprise sont: J.L.Borges, M.Yourcenar, M.Proust, V.Woolf, W.Shalespeare.
Parmi les contemporains C.Palahniuk, J.Ellroy et B.E.Ellis. Et le truc qui saute aux yeux, c'est l'immense majorité d'homosexuel dans le tas. Woolf peut compter dedans, Ellis est Bi, Palahniuk est peut-être enfin sorti du placard, et Borges fait peser de fort soupçon sur ses préférences avec son amitié avec Bioy Casares qui s’arrête un peu trop brutalement. Cette constatation me dépasse complètement. Je n'ai aucune sympathie particulière pour la cause homo, et le peu que je connais sont totalement inintéressant. Et surtout je ne vois pas pourquoi les préférences sexuelles d'écrivains, très différents par ailleurs, pourraient expliquer pourquoi j'aimes leurs oeuvres.

Je ne désespère pas un jour de trouver le point commun dans mes goûts littéraires que je pourrais alors expliquer en détail ici.



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